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Si on prend la télé au sens de ce qui y est diffusé, aucun depuis longtemps. Du jour où j’ai quitté la maison parentale (et j’étais pas majeure) je n’ai jamais eu « la télé ». Il y avait le câble dans un de mes premiers apparts, mais je l’ai utilisé une fois pour regarder les jeux équestres mondiaux de… Je ne sais plus quelle année. Je regarde parfois des programmes en replay, par exemple sur le site d’Arte, mais je vis dans une totale ignorance de ce qui y est diffusé. C’est d’ailleurs en grande partie pour ça que je suis parfois interdite devant des extraits, par exemple de la chaîne CNiouze, tant ils sont violents par rapport au souvenir que j’ai de la télé dans mon enfance.
De mon enfance avec la télé, je me rappelle surtout de la trilogie du samedi et de MTV. Regarder des clips de Tool à 3h du matin, c’était vraiment une expérience incroyable.
En revanche, l’objet est capital dans la construction de la personne que je suis. Ma maman a toujours fait en sorte que j’ai un accès facile à tout ce que je voulais, j’ai donc eu très tôt une télé et un magnétoscope dans ma chambre. Puis il y a eu une Super Nintendo l’année de sa sortie, et plusieurs consoles Nintendo par la suite (jusqu’à ce que je passe full pc pour mes jeux). J’ai eu un lecteur dvd très tôt, également. Pour tout ça, il fallait forcément une télé, c’était donc un outil indispensable.
J’ai d’ailleurs toujours deux télés, qui me servent exclusivement pour les services de streaming ou les vidéos sur d’autres support, et l’une est branchée à un PC pour les moments où j’ai envie de jouer au chaud, l’hiver, directement au dessus du poêle (et surtout, en fait, pour jouer à Rocksmith sans faire trop de bruit, mais j’ai fini par accepter ma nullité à la guitare. C’est trop douloureux pour mes petits doigts.) Bref, je ne me vois pas me passer de l’objet mais quand aux programmes diffusés, je pense sincèrement que la majorité devrait disparaître.
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