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Ah, la vaste question de l’amour… Peut-on vraiment savoir ce qui nous fait tomber en amour, ou même en amitié d’ailleurs ? Je me souviens d’une lointaine et douloureuse discussion avec quelqu’un, qui me demandait quoi faire pour que mes sentiments envers lui changent. Si il avait fallut lister les critères objectifs qui me plaisent chez quelqu’un, il aurait sans doute coché beaucoup de cases. Mais non, voilà, ça ne marchait pas, et j’étais incapable de donner des raisons.
Quoique. Insister comme un gros lourd n’était probablement pas la chose à faire. Bref.
A l’inverse, j’ai eu des sentiments assez forts pour des gens qui ne me correspondaient pas, ou qui ne me traitaient pas comme il l’aurait fallut.
Je n’ai presque jamais eu de « coup de foudre », en tout cas. Généralement, pour que je tombe amoureuse, il faut que je passe beaucoup de temps avec la personne, qu’on se dise des choses personnelles, et petit à petit, avec la confiance qui grandit et la découverte de nos points communs, je réalise un beau jour que j’ai besoin de cette personne dans chaque jour de ma vie. Le problème, c’est que ça peut tout aussi bien déboucher sur une grande amitié, donc c’est pas non plus une recette fiable.
Bien sûr je n’ai qu’une idée floue des raisons qui me font passer de « j’adore cette personne » à « j’adore cette personne et je la veux sous ma couette et je veux passer ma vie entière à ses côtés ». Je suppose que c’est en partie là qu’entre en jeu la libido, et les mystérieuses raisons qui rendent une personne attirante sexuellement. Là encore, j’ai du mal à définir ce qui fait que ça clique…
Si je dois être brutalement honnête avec moi-même, je dirais que j’ai un faible pour les personnes sûres d’elles. Pas arrogantes, hein, juste avec l’aplomb qu’il me manque dans la vie. Même si c’est juste une façade (et c’est souvent le cas, ce qui est normal parce que QUI est vraiment sur.e d’ellui sur cette Terre ?), ça suffit à allumer l’étincelle nécessaire. Ce qui rend les choses encore plus compliquées, c’est que j’ai une grosse angoisse envers les personnalités dirigistes ou autoritaires, SAUF dans un contexte particulier. Il faut donc que j’arrive à percevoir les signes que ça va matcher au lit, mais qu’on va me respecter le reste du temps. Tout un équilibre…
Je réalise que je n’ai pas parlé de physique, parce que je ne fonctionne pas comme ça. Je peux avoir des crushs pour des raisons physiques (avec, par exemple, un à priori très favorable pour les messieurs aux cheveux long et barbus, et pour les dames qui me ressemblent, c’est à dire pas très grandes et un peu rondes. Gros bonus pour les meufs aux voix rauques, gnnnn. Et Vi. Si vous êtes Vi, vous pouvez me contacter au 06*bruit de micro qui tombe*), mais ça ne définie pas du tout l’évolution de la relation vers autre chose. J’apprécie juste, dans mon coin et en silence. Quoi qu’il en soit, si on devait dresser l’historique de mes coups de cœurs, ayant débouchés sur une relation ou pas, on verrait qu’il est difficile de trouver beaucoup de points communs entre les gens. Un de mes plus gros crushs « non aboutis » a d’ailleurs concerné une personne qui rentre difficilement dans les standards de beauté classique.
Du coup, bon. En résumé, pour que je tombe amoureuse, il faut que j’ai une confiance totale en la personne, que je me sente en sécurité avec, parce que je suis une petite chose fragile. Évidemment, ça implique d’être d’accords sur un très grand nombre de sujets. Au moins, les plus importants, comme les valeurs morales. Et si tout ça fonctionne, il faut aussi que j’ai envie d’un peu plus, et ça implique de réussir à m’ »allumer » de la bonne manière.
…
Sauf si la première chose que je pense en voyant quelqu’un c’est « gnblblbl je lae veux. RIGHT NOW. » et que toute autre considération passe à la poubelle dans le même instant. C’est arrivé une seule fois, et tant mieux parce que je vis encore avec cette personne ! Pour me faire tomber amoureuse, peut-être qu’il faut juste être lui. (Shhh laissez moi être niaise par moment, merci).
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