Temps de lecture estimé : 5 minutes
Il n’y a pas de plaisir coupable, ok ? Il n’y a que des plaisirs ! Les gens qui me connaissent savent que je suis un livre ouvert, et même si j’ai des gouts un peu nuls ou bizarre, je n’ai pas tellement peur du jugement. Hé, ça fait un point sur lequel je n’ai pas une terrible peur du jugement, on l’a trouvé ! C’est juste une peur moyenne voire faible, incroyable !
Par exemple, je suis très gourmande mais je mange assez peu, et toujours de façon raisonnable. J’ai déjà évoqué mon rapport assez je-m’en-foutiste et utilitaire avec la bouffe dans un autre article (lequel, pfrt). Par contre il y a un truc que j’aime énoooormément, et qui n’est pas du tout quelque chose de raisonnable : j’adore mettre un peu de mayonnaise sur du pain frais. Nan mais quel délice, holala. Je trouve toujours un moyen de prendre un petit bout de pain frais quand on en achète et de le tartiner de mayo. Je suis une amoureuse de la mayo, on n’a rien inventé de mieux, jamais ! (Ok si, c’est possible, mais c’est vraiment mon kink alimentaire).
Vous savez peut-être que je lis énormément. Hé bien je vais citer un passage de « l’agneau égorgera le lion », de Margaret Killjoy : « Les romans d’amour. J’adore les histoires à l’eau de rose. Plus c’est hétéro, mieux c’est. Plus la politique est atroce, mieux c’est. Je les dévore ! »
Bon, dans mon cas ça n’est pas tant les romans « d’amour » que les SMUT les plus discutables, mais enfin l’idée est globalement la même : hétéros et politiquement indéfendables. J’ai lu récemment « Bass Ackward », d’Eris Adderly, et c’était incroyable. Au début je détestais tout le monde, à la fin j’étais totalement on fire. La féministe en moi se demandait quand même si je n’avais pas honte, et la vérité est… « Un peu. Quand même. Le mec devrait être en TAULE. »
… On a toustes nos petits problèmes et des fantasmes à analyser, pas la peine de me regarder comme ça. De plus je n’ai pas payé pour lire le livre, donc on ne peut pas dire que je finance une industrie merdique, héhé. Je suis tellement astucieuse. Et inutile d’aller lurker sur mon Storygraph, hein. Je ne les indique pas. Quand même. J’ai une limite.
Je lis beaucoup moins de manga qu’avant, mais c’est un peu la même chose… Avec un twist. J’adore les pires shojo, les machins les plus niais possibles. Si c’est une daube mielleuse, je l’ai probablement déjà lue (et sans doute adorée). CEPENDANT. J’en profite pour glisser une recommandation sérieuse. Matcha Made in Heaven (l’amour est dans le thé, en français. Ouais. On ne va même pas en parler.) Ceci est réellement mignon, et je suis totalement en crush sur Isshin. Mais comme c’est vraiment bien, ça n’est pas vraiment un plaisir coupable… Je crois… Ho. *Réalisation soudaine que si, carrément*
En musique, j’ai quelques « vrais » plaisirs coupables, dans le sens où je sais qu’il y a eu des accusations graves (type VSS) contre un ou des membres d’un groupe, par exemple. C’est pas toujours simple de concilier ses émotions et ce qu’il faudrait faire.
A part ça, j’écoute également des horreurs, mais comme j’écoute généralement des trucs qui ne ressemblent même pas à de la musique tellement c’est perché ou des morceaux de sludge qui durent 15 minutes, j’estime juste avoir un large panel d’options kiffatoires. C’est un peu comme la nourriture, quelque part. Parfois, on a envie d’un repas cuisiné pendant des heures pour se rassasier d’un plaisir particulier, et parfois on s’arrête au mac do. Parce qu’on a envie, hein, pas parce qu’on est obligé.e. Alors sans transition, ceci :
Il n’y a rien qui va ! Le clip sexiste, les paroles pas franchement meilleures, je… Écoutez, je ne sais pas pourquoi ce machin me fait bouger les fesses depuis 2014 à chaque fois que je l’écoute (heureusement, c’est pas si souvent).
Niveau films, hélas je n’ai pas à réfléchir beaucoup. J’ai gardé un grand attachement à la « saga maudite », mais je suis la première à descendre son autrice, juré. D’ailleurs, je lui en veux terriblement d’avoir ruiné quelque chose qui était doux à mon cÅ“ur.
Dans un genre différent, j’aime vraiment les films super trashs. Plus c’est crade, plus j’aime, c’est systématique. En général j’essaie de ne pas trop en parler, j’ai peur qu’on commence à s’inquiéter de ma santé mentale au bout d’un moment. C’est du cinéma, ok ? Laissez moi trouver ma catharsis là où je peux !
En résumé, mes plaisirs coupables tombent en général dans 3 catégories : les trucs romantiques pas du tout féministes (j’accuse le conditionnement !), les Å“uvres qui ont des liens directs avec des événement réels indéfendables, et les films (ou livres, d’ailleurs) super dégueulasses.
Bien sûr, ça ne me définie pas du tout, hein, surtout la dernière partie. J’apprécie juste beaucoup de choses, et je vais en chercher certaines quand je suis dans un mood particulier. En tout cas, j’assume totalement mes gouts résolument bordéliques. La preuve, si ça n’était pas le cas je garderais tout ça pour moi (parce que quand même, sérieux, cette musique infernale… Tsss. Je sens qu’on va me juger très fort.)
… Hé, revenez ! Je suis quand même cool, des fois !
Laisser un commentaire