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J’adore cette question, j’espère que beaucoup de gens vont y répondre ! Je veux des potins croustillants, alleeeez.
Pour répondre moi-même, oui j’ai déjà triché. J’étais une très bonne élève, donc théoriquement je n’avais pas de raison de tricher, mais les notes étaient très importantes à la maison. J’avais une pression horrible sur les épaules, toujours dans la crainte de décevoir.
C’est alors qu’entrent en scène : les cours de latin. La première année (en 5ème) tout va bien, c’est intéressant et amusant. L’année suivante, changement de prof. Une espèce d’horrible conne, qui s’amuse à bully ma meilleure amie, d’ailleurs… Je n’emploie pas le mot à la légère, elle l’avait dans le nez pour absolument aucune raison et se moquait d’elle à chaque cours devant toute la classe, alors que c’était déjà un petit faon effarouché… Bref, il y a des gens qui se lâchent sur les plus faibles, on connait. Et moi… Hé bien, je suis très très sensible quand on maltraite mes proches. Quelle surprise, hein. Du coup j’ai environ arrêté de bosser en latin, par pure colère. Sauf que, prise entre la pression des notes et la haine pour cette prof, j’étais bien emmerdée quand il fallait suivre les cours. L’envie de faire un effort était au niveau zéro. Alors j’ai commencé à copier les cours en mode automatique et faire des fiches pour les contrôles.
Le truc marrant, c’est que j’étais au premier rang. Pile devant le bureau de la prof. Et quand je dis « pile devant » je veux dire que ma table et son bureau se touchaient littéralement, elle était assise à quelques centimètres de moi.
Vous connaissez le totem d’immunité du/de la bon.ne élève ? C’est un truc que j’ai parfois vérifié. Insoupçonnable, la meuf. Je prenais ma petite fiche dans le plus grand des calmes, et je recopiais tranquillement ce dont j’avais besoin. C’était d’autant plus facile que, dans le cas des cours de latin, les contrôles était à l’image des cours : sans le moindre intérêt, et purement techniques. Le genre de trucs qui passe très bien avec une feuille de sèche. Je me laissais parfois prendre volontairement à un piège évident, pour éviter les soupçons et flatter son égo, bien entendu. Tout est dans la stratégie.
Voilà voilà, c’est pas vraiment une anecdote marrante en elle-même, mais ce qui me fait rire c’est me souvenir avec quelle décontraction j’opérais, littéralement sous le nez de la prof. Quand elle se levait pour faire le tour de la classe, je ne bougeais pas une oreille. Le calme incarné, et qui aurait pu imaginer qu’une petite personne aussi détendue était en train de tricher ? Allons !
Ho, et j’ai arrêté le latin en arrivant au lycée puisqu’on a eu le choix, après deux années de torture à me coltiner cette prof infernale. Forcément, hein, inutile de prolonger l’expérience, j’en était dégoutée à vie. Merci madame ! J’espère qu’elle est à la retraite depuis, et qu’elle a enfin cessé de maltraiter des élèves.
… J’ai vraiment de supers souvenirs avec les profs, iels m’ont tant appris.
(/s)
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