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Attention, réponse mièvre en approche.
J’aime tous les endroits que je vois ou presque. Je vois de la beauté un peu partout, même dans les coins les plus tristes ou les paysages les plus simples. Je m’émerveille avec pas grand chose, surtout.
A la limite, je vais procéder par exception. Je hais sincèrement les immenses plaines céréalières arides. Certes, c’est très laid, mais surtout j’y vois un désastre écologique et ça me rend triste. Surtout qu’on peut ne voir que ça pendant des heures, dans certaines régions… Changer ce modèle agricole semble vraiment impossible quand on est au milieu de ces champs qui vont jusqu’à l’horizon.
J’ai aussi été traumatisée dans une ville pavillonnaire de banlieue parisienne, quand j’étais petite, et ça m’a laissé une profonde angoisse de ces rues innombrables aux maisons identiques. C’était pas grand chose, mais j’étais dans la voiture et ma mère s’était perdue. Elle a longtemps erré dans la ville pour trouver un panneau indicateur clair. Toutes les rues me semblaient identiques, de même que les maisons. Si vous avez vu le film Vivarium, c’est une parfaite illustration du traumatisme en question ! Je ne sais pas si il y a un nom pour cette phobie, mais je suis « lotissementpavillonnairephobe ».
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