Gravure ancienne montrant l'entrée d'un terrier.

Dans la catiche

La face mal cachée de la Loutre


Bloguidien 49 : Te souviens tu de ton premier Roman lu ? Peux-tu nous en parler ? Que t’évoque t’il ?

(Et Les anecdotes, )

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Un nouvelle journée, une nouvelle réponse hors sujet ! Désolée, je dois avoir un genre de maladie qui m’empêche de répondre simplement aux question.

Mais c’est pas de ma faute, ok, il y a des trous dans mes souvenirs de petite fille. Et j’ai appris à lire très tôt, à cause de ma mère. Elle avait peur que je sois en retard sur les autres élèves du fait de mes longues périodes d’hospitalisation, elle m’a donc appris bien avant que j’ai la « chance » (ironie) d’apprendre à lire avec la méthode globale (de ses morts). Bref, je me suis naturellement mise à lire tout et n’importe quoi assez vite, mais je n’ai hélas que des souvenirs parcellaires de cette époque (trop jeune et trauma, tout ça, ça a fait le ménage dans mes premiers souvenirs).

Je sais que j’en ai lu d’autres avant, mais le premier roman dont j’ai gardé une forte impression c’est donc « Le premier chien », j’en parlais dans cet autre article.

Et voilà, on remballe, merci d’être venu.e.s.

Sauf si vous voulez une de mes célèbres anecdotes (« ho oui, ho oui, une anecdote ! » merci, merci).

Lire tôt c’est cool, mais l’intérêt était surtout de lire un tas de choses paaas franchement de mon âge (comme les « Rhââ Lovely » de Gotlib, ça donne un départ curieux dans la vie). Je ne sais plus comment ça a commencé mais un jour j’ai mis la main sur un Stephen King (Cujo, je crois). J’étais vraiment très fan, alors on m’en a acheté d’autres, et je lisais ça avec avidité, le soir avant de dormir, ou en journée entre deux pauses Playmobil, bref n’importe quand. Ce qui m’intrigue avec le recul, c’est que je n’avais absolument pas peur. Je ne dirais pas que ça n’était pas parfois tough pour une gamine, il y a des passages vraiment durs dans certains livres, mais rien ne me choquait vraiment.

Je vais esquiver les questions morales du style « est-il bien raisonnable d’acheter des livres d’horreur aux enfants ? », on était dans les années 90, je crois que tout le monde s’en foutait et franchement… C’était vraiment cool. Mais bref.

Un jour, en CM1 il me semble, on nous a demandé de faire un exposé sur un sujet de notre choix. Vraiment ce qu’on voulait. J’ai donc parlé de ma dernière lecture en date, qui m’avait fascinée : Simetierre, de Stephen King (et au passage, ce titre a niqué mon orthographe pendant des années). J’étais petite, je trouvais juste ça cool alors j’avais envie de partager. J’ai gardé l’habitude, notons.

Je me souviens de la prof, pendant l’exposé, mi-morte de rire mi-horrifiée, et je ne comprenais pas pourquoi. J’ai eu une bonne note, comme toujours, mais j’ai quand même capté qu’il y avait un pépin avec mon sujet, alors j’ai fait attention à mes choix par la suite. Nan, pas tous, juste concernant les exposés évidemment ! Ça se saurait…



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