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CW : torture sur des animaux.
Il y en a tellement que je soutiens, au moins de cœur à défaut de pouvoir partager un argent que je n’ai pas… D’ailleurs, j’utilise principalement le moteur de recherche Lilo, qui me permet de participer à mon faible niveau à en aider quelques unes. C’est évidement une goutte d’eau dans la mer, et je ne fais pas partie des colibris donc j’ai pleinement conscience que c’est terriblement insuffisant. J’aimerais faire tellement plus…
Bien sûr, le problème principal est que ces associations ne devraient pas être utiles en premier lieu. Il ne devrait pas y avoir des enfants à la rue, des réfugiés à cause des guerres, des animaux torturés… On devrait toustes vivre dans la dignité, sans craindre pour nos vies ou notre subsistance, et le pire est de penser que c’est parfaitement possible… Il suffirait de répartir les richesses et de revoir notre mode de vie. « Il suffirait de ». Ouais, je l’ai su en le disant.
Désolée, c’est un sujet difficile pour moi, j’ai l’émotion facile et depuis quelques mois… Non, pardon, quelques années maintenant, c’est difficile d’être confrontée en permanence aux horreurs que notre espèce s’inflige et inflige aux autres. Même en essayant d’en rire, même en cherchant la joie partout où je peux la trouver, on vit un moment vraiment critique à tout point de vue.
Soutien, les copaines. Si c’est difficile pour vous aussi (comme je l’imagine), je vous envoie plein d’amour.
Mais bref, retour au sujet (youpiii trop bieeen.)
La cause animale me touche particulièrement, et ce depuis toujours. C’est donc le moment de vous parler d’un trauma vécu à cause d’une émission de télé animalière qui passait, il me semble, le dimanche après-midi. Je ne sais plus exactement quand c’était mais j’étais vraiment gamine, et un jour, le sujet d’un reportage a été : les ours élevés pour leur bile en Asie. Alors gros TW sur ce qui va suivre, si vous ne connaissez pas le sujet et ne souhaitez pas en apprendre plus (ce que je vous conseille, il ne sert à rien de se faire volontairement du mal pour un sujet sur lequel on n’a aucune influence), vous pouvez vous épargner ce qui est caché juste en dessous.
Vous imaginez bien que pour une petite fille, être confrontée frontalement à ces image a été d’une violence terrible. J’étais en larmes, perdue dans l’incompréhension provoquée par cette souffrance inutile. C’est donc, forcément, un combat qui m’est resté et me tient beaucoup à cœur aujourd’hui. Cela dit, et j’ai quand même envie d’insister : je trouve que c’était totalement irresponsable de la part de la chaîne de passer un reportage aussi atroce à ce moment précis… Alerter c’est bien, mais quel est l’intérêt de provoquer encore plus de souffrance, notamment chez des enfants ? Franchement, bien joué. C’est bien de réfléchir à la portée de ses actes, parfois, hein.
Quoi qu’il en soit, j’ai découvert bien des années après l’association Animals Asia, dont le sauvetage de ces ours est le combat principal. C’est une grosse association internationale, mais pourtant pas aussi connues que d’autres associations plus généralistes. Et c’est donc d’elle que j’ai envie de parler…
Je suis, et resterai, profondément engagée pour cette cause injustement méconnue. Je sais qu’en ce moment on est tenté.e.s de parler surtout des humains, alors j’espère qu’on ne va pas me reprocher de ne parler « que de quelques ours ». Mais hé, on est foutu.e.s si on est incapables de mener tous les combats simultanément. Je crois qu’on est quand même assez nombreuxes pour le faire, en se répartissant la tâche… Et je trouve qu’on a oublié ces ours. Je ne peux pas l’accepter, ça me fait trop de peine.
Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez lire l’article dédié sur le site d’Animals Asia : Bear bile farming (ou la version française, mais le site est un peu moins à jour).
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