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Je regarde énooormément de séries, à tel point que j’en oublie tout autant… Il faut vraiment que je l’adore pour que l’une d’elle me reste en tête !
Je crois cependant que je vais faire un choix très peu original : Battlestar Galactica. C’est un classique parmi les classiques, une série de SF qui a déjà bien vieilli (elle a 20 ans, il me semble), mais c’est ma série doudou par excellence. J’aime tellement tout de cette série que je ne saurais même pas par où commencer ! J’aime ce qu’elle dit, j’aime ses personnages, j’aime son rythme, j’aime ses ruptures parfois brutales dans la narration… J’aime Starbuck, bien évidemment.
Et j’aime tellement, tellement ce moment que je revois parfois la série uniquement pour le voir revenir… Mais si, le moment qui accompagne ce morceau:
(Brrr les frissons…)
Je n’en dirais pas plus, soit vous l’avez déjà vu et ça ne servirait à rien, soit ce n’est pas le cas et je n’ai aucune envie de vous spoiler.
Je sais que c’est une série dont l’abord peut être un peu difficile, surtout qu’elle fait un peu vieillot visuellement désormais, mais je pense que ça vaut le coup de persévérer. Oui, c’est nul de se forcer pour un divertissement, et je suis la première à suivre ma règle personnelle des 3 épisodes, surtout pour les séries coréennes (si je n’accroche pas en 3 épisodes, ça dégage). Mais pour elle, juuuste pour elle… C’est mérité.
Évidemment, je pourrais me lancer dans un catalogue de séries que j’apprécie comme je l’ai fait pour les livres et la musique, parce qu’il y en a beaucoup, mais aucune autre n’a le même pouvoir sur moi que Battlestar Galactica. Je vais donc être sobre, cette fois.
Cependant.
(Ho non, elle a dit « cependant » ! Fuyez !)
J’aimerais en profiter pour évoquer une autre série chère à mon cœur, mais qui est dans une catégorie un peu bancale : celle de la télé-réalité. Ouiii je saiiis, c’est globalement de la merde, je suis d’accord. Mais dans ce marasme d’émissions dont la pertinence donne une idée du concept de « profondeur abyssale », il y a quelques perles. Et la perle de toutes les perles, pour moi, c’est Hyori’s bed and breakfast.
Cette télé-réalité coréenne a été disponible sur Netflix avant d’en disparaître, et c’est un véritable DRAME. Parce que, vous vous en doutez, elle n’est disponible (légalement et en français) nul part ailleurs. Mais pourquoi c’est si bien ? Le concept est simple : la chanteuse Lee Hyori (grande star coréenne) et son mari Lee Sang-Soon ouvrent leur maison à des inconnu.e.s en tant que chambre d’hôte. On partage donc un bout de leur vie, entourés par la nature et leurs nombreux animaux (le couple est très engagé dans la protection animale, iels sont d’ailleurs pescovégétariens).
Mais on s’en fout de la petite vie des célébrités, me direz-vous. Et oui, je suis d’accord en général, mais iels sont : TOTALEMENT ADORABLES. Leur dynamique de couple ressemble beaucoup à celle de notre foyer, avec beaucoup d’amour, même (et surtout) dans son expression la plus niaiso-ridicule et toujours totalement cute. Dans cette série, tout n’est que douceur et tendresse, et franchement ça fait du bien. On est loin de ce qui se produit en occident, avec des émissions basées sur la connerie, la violence, le clash et le consumérisme (matériel et humain, au passage, vu que les gens sont traités comme des objets qu’on prend et qu’on jette). Chez Hyori, on est accueilli.e, choyé.e, apaisé.e. Les invité.e.s sont également toujours poli.e.s et adorables, franchement ça donne envie de vivre dans ce petit moment de rêve !
Seulement deux saisons ont été produites, avant que la série ne soit hélas interrompue… Parce que les gens sont décidément aussi nuls partout, et qu’une fois l’adresse de la maison diffusée sur le net, le couple a perdu toute tranquillité et vie privée : visites intempestives, parfois même tentatives d’intrusions… Ça a été tellement loin qu’iels ont dû déménager. Et voilà comment on a perdu une des expériences de télé-réalité les plus sweet jamais filmées.
Si vous avez l’occasion de… Disons, vous promener sur Internet et de trouver les épisodes, je vous les conseille chaudement. Si vous n’avez pas l’habitude du montage coréen pour ce type de programme ça peut être un peu déstabilisant (répétitions, annotations à l’écran, chronologie parfois un peu étrange), mais si vous arrivez à passer au dessus il ne restera que la tendresse. Une pleine cargaison de tendresse.
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